Ben Sluijs s'impose en tant que chef de file de la nouvelle ecole flamande du saxophone. Candy Century semble etre le fruit d'une longue reflexion. S'y entremelent les apport de Coltrane certes, mais aussi de Lester Young, Dexter Gorden et meme le Steve Houben de la maturite. Il s'agit d'une oevre de temperement, sortant resolument de la covention, de la froideur ou du ron-ron academique. L'hommage q'il rend a Jacques Pelzer (Pour Jacques) rejoint la densite emotionnelle du Requim de Lennie Tristano. Une Indicible lumiere passe a travers les notes. (M.I.)