3/4 Peace (eNR009)
3/4 PEACE • Jeudi 13 • 20.30 • Gratuit • (La cave)
Ben Sluijs: altsax Christian Mendoza: piano Brice Soniano: double bass Il y a de la délicatesse, de la tendresse, de la poésie. De la vraie poésie. Celle qui touche, celle qui stimule ce fil obscur, impalpable et indéfinissable reliant le cœur au cerveau. Le son de Ben Sluijs est reconnaissable entre mille, remplit d’une sensualité exempte de toute fioriture. Sluijs va droit à l’essentiel, trouvant toujours le mot juste, l’inflexion parfaite. (Jazzques)
Jazz Magazine (France) N°653, paru le 29 août 2013
Belgian Jazz Meeting, 2nde soirée. Liège, Caserne Fonck, 07/09. Dimanche, 08 Septembre 2013 14:25
"Maturité également au sein du trio intimiste de Ben Sluijs où l’alto konitzien et la flûte rêveuse du souffleur installent une atmosphère élégiaque qui, sans tapage, amène l’auditeur des rives du jazz de chambre aux franges du free avec la complicité des excellents Christian Mendoza (p) et Brice Soniano (b)." (Thierry Quénum)
Jazzques
3/4 Peace de Ben Sluijs (as,fl), Brice Soniano (cb) et Christian Mendoza (p). Douceur et délicatesse. Le trio, resserré autour du piano, joue tout acoustique. L’ambiance est feutrée et fragile. La musique, d’une grande subtilité, voyage entre les trois hommes. Chacune de leurs interventions est dosée avec finesse et intelligence. Tout est dans l’évocation, dans la subtilité. Parfois la tentation d’un free jazz suggéré et maîtrisé affleure, histoire d’ouvrir d’autres perspectives et de mettre encore plus l’eau à la bouche. La belle intro de Ben Sluijs à la flûte, les interventions très musicales de Brice Soniano à la contrebasse et les envolées de Christian Mendoza au piano sont en tout point exemplaires. Un véritable délice. (Jazzques)
Le Soir 15-09-2013
Un autre trio suit dans un style très différent : 3/4 Peace avec Ben Sluys à la flûte et saxophone alto, Chris Mendoza au piano et, pour la deuxième fois, Brice Soniano à la contrebasse. On revient à un son plus intimiste, à la frontière entre classique et jazz. Il s’agit d’une musique fragile et vulnérable qui laisse apparente la structure des phrases dans une volonté de déconstruction et reconstruction, en particulier chez Chris Mendoza. A l’alto, Ben Sluys propose un son rond et velouté, mais il peut soudain adopter un ton plus incisif à la Lee Konitz. On l’entendra aussi à la flûte dans une composition très émouvante où le bassiste Brice a visiblement puisé au plus profond de lui-même, témoin cette main de Ben posée sur son épaule à la fin du morceau pour le remercier… (Jean-Claude Vantroyen)